Le contenu de cette page est tout-entier sous une licence Creative Commons Attribution-NonCommercial-ShareAlike 2.0 France.
Le clavier Alt-F4 est un compromis entre le Ctrl-Alt-Suppr et un clavier plus traditionnel. Il est intéressant pour ceux qui veulent étendre leurs possibilités à l'accordéon diatonique sans tout avoir à remettre en cause, et s'y habituer necessite moins de peine qu'à un Ctrl-Alt-Suppr. Tout comme son cousin Ctrl-Alt-Suppr, il possède un nom stupide, et il vaut déjà quelque chose sur un modèle à deux rangs. Je n'en suis pas à l'origine, beaucoup d'accordéonistes ont déjà eu l'idée d'inverser le sol et le la sur le second rang.
Par convention, je prendrai pour point de départ un accordéon Sol/Do/Altérations. J'utiliserai "première rangée" pour désigner la rangée extérieure, c'est à dire celle de Sol, "deuxième rangée" pour désigner celle de Do, et "troisième rangée" pour celle des altérations. Sur les illustrations, la première rangée est en bas, la partie supérieure du bouton contient la note en poussé, et la partie inférieure contient celle en tiré.
L'idée est très simple : regardez un clavier d'accordéon standard, il possède deux sol en poussé, mais aucun en tiré, et deux la en tiré, mais aucun en poussé. Une fois qu'on a remarqué ceci, on pense tout de suite qu'on pourrait inverser un sol et un la. Ainsi, on aurait un sol et un la en poussé, et la même chose en tiré !
Contrairement au Ctrl-Alt-Suppr, ce schéma respecte la disposition "trois notes en poussé, quatre en tiré" des claviers traditionnels. Voir la page complète pour plus de détails.
Traditionnelement, un bouton est attribué sur le troisième rang pour le sol en tiré et pour le la en poussé. Ici, puisqu'on a mis ces notes sur la deuxième rangée, la place se trouve vide, on peut donc rajouter une altération. Ainsi, la troisième rangée n'est plus composée que d'altérations.
En tiré sur la troisième rangée, je conseille la suite des quatres altérations qui manquent : do#-mib-sol#-sib. Ainsi, on a toutes les notes de la gamme chromatique en tiré.
En poussé par contre, on est plus libre. On peut, par exemple, rajouter un fa ou un fa#, puisqu'on ne les trouve pas en poussé sur les deux premières, plutôt que des altérations que l'on a déjà en tiré. Ici, je ne sais pas ce qui est le mieux : on peut mettre six notes, il faut en choisir trois ! C'est à chacun d'y refléchir selon le repertoire et le style de jeu. Norbert Pignol et Stéphane Milleret, dans leur clavier finalement proche de celui-ci, on choisi de reporter le fa et le fa# sur la troisième rangée en poussé, et une autre altération au choix. On peut aussi n'en reporter qu'un des deux, et mettre deux altérations. Ici, c'est vous qui voyez.
Ecrivez-moi (un mail) pour me donner votre avis et vos corrections
http://malomorvan.free.fr
